En conférence de presse à Cotonou dans l’après midi du jeudi 27 juin 2019, le président du parti Restaurer l’Espoir (RE) Candide Azannai est revenu sur la situation de l’ancien président Boni Yayi assigné à résidence pendant plus d’un mois. L’ancien ministre de la défense a évoqué le rôle clé qu’a joué l’ancien président Nicéphore Soglo dans la levée de siège du domicile de l’ex chef d’Etat Boni Yayi.
Pour Candide Azannai, point n’ait besoin de remercier le chef de l’Etat Patrice Talon dans la levée de siège du domicile de l’ancien président Boni Yayi. Selon lui, ceux qui félicitent le président de la République pour avoir rendu possible cette levée ne cherchent que des postes politiques. A ses dires, une seule personne mérite tous les superlatifs pour son combat archange pour la restauration des droits du président des FCBE. Et cette personne n’est rien d’autre que l’ancien maire de la ville de Cotonou Nicéphore Soglo qui a mené des démarches décisives dans la libération de l’ex-Chef d’Etat Boni Yayi, a en croire l’ancien député à l’Assemblée nationale. Pour lui, sans l’offensive diplomatique du premier président du renouveau démocratique pour exiger l’arrêt de la séquestration du natif de Tchaourou, Boni Yayi connaîtrait le pire.
En fin de semaine dernière, un collectif d’anciens cadres ayant servi sous l’ancien président Nicéphore Soglo avec à sa tête Candide Azannai était monté au créneau pour dénoncer le lynchage médiatique dont fait l’objet depuis quelques semaines l’ancien numéro 1 béninois. Dans une déclaration commune, le collectif a confondu les détracteurs de l’ex chef d’Etat les invitant plutôt à avoir « l’honnêteté intellectuelle de partager avec leurs lecteurs, les principes et valeurs de démocratie et de bonne gouvernance qu’incarne le président Nicéphore Soglo, qui n’admet que personne et absolument personne ne les mette en souffrance pour quelque compromission que ce soit ».
