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Bénin: après le départ des policiers des alentours du domicile de Boni Yayi, Eric Houndété réagit

Eric Houndété, premier vice-président de l'Assemblée nationale 7è législature

Les forces de l’ordre qui étaient présents en nombre important dans les alentours du domicile de l’ancien président Boni Yayi se sont finalement repliées dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juin. Suite au départ de ces hommes en arme, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale s’est prononcé dans la journée du samedi 22 juin, pour remercier toutes les populations qui ont contribué au retour de la paix.

L’ex-député Eric Houndété n’est pas resté indifférent à la levée du dispositif sécuritaire qui était installé autour du domicile de l’ancien chef d’Etat Boni Yayi. L’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale s’est réjoui de voir la situation se décrisper. Il a exprimé ses reconnaissances à toutes les personnalités qui se sont impliquées dans la situation pour le retour de la paix dans le pays, particulièrement au président Nigérian Muhamadu Buhari pour sa « remarquable et très décisive implication dans le rétablissement et le renforcement de la paix dans notre pays ». Pour ce dernier, il est capital d’avoir en ce moment une pensée à l’endroit de toutes les victimes des événements post-électoraux. « Je dis toute ma compassion aux familles endeuillées, aux blessés et à tous ceux qui souffrent des événements liés à la crise électorale et post électorale du scrutin illégal et illégitime du 28 avril 2019 », a fait savoir Eric Houdété.

A lire ausi: Bénin: le dispositif sécuritaire aux alentours du domicile de Boni Yayi enfin libéré

A en croire l’élu de la 5è circonscription électorale, c’est une étape qui vient d’être franchie dans la lutte pour la restauration des acquis démocratiques. C’est pourquoi, il invite tout le peuple béninois à poursuivre la résistance car selon lui, « la prochaine étape doit être la restitution immédiate au peuple souverain de son parlement et la réparation des préjudices causés aux citoyens victimes de tueries et de blessures du fait de ces élections exclusives, de même que la libération de toutes les personnes arrêtées ou qui se cachent, fuyant les arrestations massives en cours dans notre pays ».

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