Au micro de Frisson Radio, le président des chasseurs Yekini Assika a révélé au grand jour, les non-dits des affrontements sanglants entre chasseurs et forces de l’ordre dans la semaine du 10 au juin 2019.
Les violences meurtrières survenues à Tchaourou ont horrifié tout le peuple béninois. Ces affrontements sanglants entre forces de l’ordre et chasseurs ont causé plusieurs dégâts matériels et des pertes en vies humaines. Si cette tension sociale a connu un semblant d’accalmie surtout grâce à la médiation des cadres de la ville qui ont rencontré tour à tour les différents protagonistes, elle continue toujours d’alimenter les commentaires. Sur Frissons Radio mardi 25 juin 2019, le président national des chasseurs Yekini Assika a apporté des clarifications sur ces échauffourées.
Selon lui, la participation des chasseurs au soulèvement populaire n’émane pas d’une décision prise par l’association dont il préside les destinées mais résulte d’une initiative personnelle. «Personne ne peut affirmer que les chasseurs se sont réunis tel jour pour prendre cette décision », a-t-il déclaré avant de réfuter catégoriquement la thèse selon laquelle les chasseurs auraient été recrutés des pays voisins.
Très attristé par ces déchaînements de violences, l’homme a fait le lourd bilan de ces affrontements. A ses dires, trois chasseurs connus de lui, ont été tués par balles durant les violences du vendredi 14 juin. Le chasseur est également revenu sur une rumeur. Une rumeur selon laquelle les chasseurs auraient des pouvoirs mystiques les rendant invulnérables aux tirs à balle réelle. «Les rumeurs disant que les balles ne nous atteignent pas sont fausses. Si les balles ne nous atteignent pas est-ce que ceux-là vont mourir ?» s’est-il interrogé.
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