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Une femme peut-elle priver le lit à son mari prétextant la fatigue ?

Parfois, les ébats amoureux deviennent agaçant pour les femmes quand elles sont sous le coup de la fatigue dû peut être à une longue durée de travail. Mais, est-ce une raison pour refuser à son mari son droit de jouissance sexuelle ? La réponse semble être relative.

 Les fatigues chroniques ont bien leur remèdes et ne peuvent être considérées comme insurmontable. Aujourd’hui, les femmes, sous la peur de s’épuiser ou même d’avoir des courbatures, trouvent beaucoup de prétextes pour éviter leur mari au lit. Ainsi, pourquoi observe-t-on ces attitudes chez certaines femmes ? Sentimentalement et selon les expériences, l’homme se repose pendant ces moments de plaisirs, se rétablit et se répare autant que la femme. Ainsi, les femmes ont besoins plus de la douceur pendant ces moments.

Néanmoins, certains hommes oublient que les relations sexuelles sont des instants de partages de plaisir et privilégient les leurs au détriment de leur partenaire. Ce qui constitue un choc psychologie pour cette dernière. A cet effet, la victime aura toujours tendance à trouver des prétextes pour fuir son mari. Par ailleurs, ceci ne doit être en aucun cas, une excuse pour les femmes à satisfaire leur mari. Cependant, fatigue et union conjugale ne sont pas forcément incompatibles… à quelques conditions :

– un changement d’état d’esprit : cesser de considérer l’acte sexuel comme une fatigue supplémentaire et commencer à le voir comme un ressourcement possible et un réconfort physique;
– une absence de pression : on peut s’arrêter à tout moment, si c’est trop difficile. Même si la fatigue ne doit pas annuler tout projet d’union, elle doit être réellement prise en compte. Être reconnue et comprise dans cette impression de ne plus pouvoir rien donner, d’être à bout, permet à la femme de se sentir respectée et aimée, et peut-être de se détendre pour s’ouvrir au corps de son mari ; et si elle ne peut pas, de le vivre sans culpabilisation ;
– un massage chaleureux des pieds, des jambes, du dos, qui a le double avantage d’être délassant et d’être un préliminaire pas trop envahissant et direct ;
– un positionnement des corps le moins coûteux possible en efforts ;
– une sorte de détachement : ne pas avoir d’idées ou d’attentes préconçues sur le déroulement de l’union. Pourquoi pas une union qui ne va pas jusqu’à l’orgasme ? Ce dernier n’est pas un impératif absolu, pour l’un comme pour l’autre ;
– de la générosité de part et d’autre, et l’absence de tout soupçon sur cette générosité.

Retenons alors une union plutôt sur le mode tendre que sur le mode passionné. Cette union « dans la faiblesse » est souvent récompensée d’un sentiment de communion plus grand, une gratitude mutuelle qui fortifie l’amour.

 

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