Invité de l’émission la grosse demi-heure consacrée à l’actualité africaine sur Radio France Internationale (RFI) ce jeudi 16 mai 2019, le célèbre reggaeman Tiken Jah Fakoly a donné sa lecture de la situation sociopolitique qui secoue le pays depuis quelques semaines.
La situation sociopolitique délétère qui secoue le pays continue de susciter des réactions dans le rang de l’opinion publique internationale. Le dernier en date est celle de la star ivoirienne Tiken Jah Fakjoly. En effet, sur le plateau de l’émission la grosse demi-heure consacré à l’actualité africaine sur Radio France Internationale (RFI) ce jeudi, le reggaeman a donné son avis sur la tension politique très tendue qui prévaut dans le pays au lendemain des élections législatives controversées du 28 avril dernier. L’homme s’est également prononcé sur l’installation ce jour des 83 députés issus tous deux des partis politiques proches du président Patrice Talon.
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Pour lui, ce qui se passe dans le pays sort de l’entendement. C’est regrettable, à l’en croire, qu’un pays considéré comme le laboratoire de la démocratie en Afrique de l’Ouest soit venu à ces extrêmes. « Je pense que c’est dommage hein. C’est dommage parce que le Bénin était cité en exemple sur ce continent. Un exemple de démocratie, un exemple de stabilité. Donc on a été tous choqués par l’action des gouvernants actuels », a-t-il déclaré. Cependant, l’artiste pense que le peuple béninois ne se laissera pas facilement faire. Selon ses dires, le chef de l’Etat va être secoué par ses concitoyens dans les prochains mois. « …moi je connais les béninois, ils ne vont rien lâcher », a-t-il fait savoir.
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Pour rappel, Tiken Jah Fakoly est un artiste ivoirien mondialement connu. Dans ses chansons, il dénonce les hommes politiques véreux du continent. Les paroles de ses chansons parlent de beaucoup d’injustices que subit la population de son pays d’origine, mais aussi et surtout le peuple africain dans son ensemble. Il est très engagé dans la lutte contre le colonialisme et le néocolonialisme.
Ces propos prouvent qu’il n’a jamais été panafricaniste dans la réalité.
L’artiste et l’écrivain ont cette possibilité de dire des choses dans leurs œuvres mais dont leurs réalités personnels est tout à fait contraire.
S’il pense que c’est déplorable que le Bénin change son statut de laboratoire de démocratie, c’est son opinion. Mais nous trouvons qu’il est aussi temps de passer à l’étape de laboratoire des pays développés en Afrique