Juste après la nomination du Premier ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Ilunga Ilunkamba, les tractations pour la formation du futur gouvernement ont commencé. Pour cela, les femmes réclament une forte représentativité dans ce gouvernement. Elles l’ont fait savoir au cours d’une conférence de presse organisée dimanche 26 mai à Kinshsasa.
Les femmes ne veulent plus être minoritaire dans le futur gouvernement que le Premier ministre Ilunga Ilunkamba s’apprête à former. Elles réclament une parité effective dans toutes les institutions à commencer par le gouvernement. En effet, elles étaient une vingtaine de femmes représentant plusieurs organisations politiques et de la société civile à se réunir ce dimanche en conférence de presse pour exiger la parité. « Cette fois-ci, nous exigeons la parité, ou alors un mécanisme temporaire pour avoir au moins 30% dans le gouvernement. Ça, ça donnera l’espoir que nous sommes en train d’avancer vers la mise en œuvre de la parité effective », a indiqué Anny Modi, coordinatrice de l’organisation Afya Mama au micro de Rfi.
A lire aussi: RDC: l’organisation des funérailles de Tshisekedi est désormais remise à la famille
Selon les femmes, il est temps que le président Félix Tshisekedi qui avait annoncé en mars dernier au cours de la journée internationale de la femme qu’une commission chargée du suivi de la parité homme-femme dans les institutions du pays serait constituée « très bientôt », joigne l’acte à la parole. « Dans toutes les nominations qu’il a faites après, les femmes sont toujours minoritaires… nous voulons qu’il y ait plus d’action, qu’il y ait des cohérences entre les discours et les actes qu’il est en train de signer en ce moment », a ajouté Anny Modi.
Pour elles, ce n’est pas des femmes compétentes qui manquent dans le pays. C’est pourquoi l’activiste Léonie Kandolo précise qu’en dehors du gouvernement, elles doivent aussi être présentes dans les institutions publiques.
