La menace terroriste de ces derniers mois dans la sous-région fait réagir le Togo. Il a donc annoncé la création d’un comité interministériel dont le rôle serait de mettre en place une approche de prévention et de lutte aux côtés des forces de défense et de sécurité à travers tout le pays.
Attaques terroristes: le nord du Togo en alerte maximale
Le Togo n’entend pas subir les affres de l’extrémisme violent, il préfère prévenir que guérir. En effet, le nouveau comité interministériel est composé de 15 membres. Ceux-ci viennent de plusieurs univers: départements ministériels dont la sécurité, la défense nationale, leaders d’opinion, religieux et société civile. Ils auront en charge les questions sécuritaires en lien avec l’extrémisme violent. Les attaques répétitives dont a été victime le Niger et le Burkina Faso ces dernières semaines justifient cette anticipation des autorités togolaises.
Bien avant la création de ce comité, le président de la République, devant les députés à la veille de la fête de l’indépendance, a confirmé que des jihadistes avaient été arrêtés par les services de sécurité togolais et qu’il faille prendre les mesures idoines, car les indicateurs sont tous au rouge et les réseaux alertent au plus vite. Au Togo, les patrouilles sont renforcées dans les grandes villes, au niveau des frontières, les marchés et les grands hôtels. Après l’enlèvement de deux terroristes français au Bénin, la France déconseille fortement à ses ressortissants le nord et les lieux de fréquentations publiques à Lomé.