Sur l’émission Café politique de E-Télé, le député de l’Union Progressiste (UP) Orden Alladatin a donné sa lecture du bilan à mi-parcours du président Patrice Talon à la tête du pays. L’homme a regretté que sur le volet réforme politique initié par le régime en place, certains partis de l’opposition n’ont pas pu répondre aux conditions fixées et a prodigué quelques conseils aux opposants pour changer la donne.
Le bilan à mi-parcours de la réforme politique engagée par le président Patrice Talon n’est pas reluisante. C’est du moins, le constat fait par le député Orden Alladatin. Invité sur l’émission Café politique de E-Télé pour opiner sur les dossiers chaud de l’actualité nationale, le membre fondateur du parti Union Progressiste (UP) avance que en ce qui concerne le volet réforme politique, le résultat n’est pas satisfaisant ; et impute la faute à l’opposition qui ne s’est pas conformée aux conditions fixées. «C’est un processus au long court mais ce qu’il faut vraiment regretter, c’est que des partis de l’opposition, en dehors de FCDB, ne soient pas nombreux à répondre aux conditions fixées. De ce point de vue, le résultat à mi-parcours n’est pas satisfaisant», a-t-il affirmé.
Pour Orden Alladatin, depuis le 16 mars, il n’existe au Bénin que cinq partis politiques officiellement reconnus. « (…) les cinq partis qui existent aujourd’hui au Bénin s’appellent Union progressiste, Bloc républicain, PRD, FCBD et Moelle Bénin», a fait savoir l’élu de la 16è circonscription électorale qui a fustigé par ailleurs la mauvaise foi que certains prêtent à cette réforme dont le but visé, a-t-dit dit « n’est pas l’absence de l’opposition dans le jeu». «L’objectif de la réforme c’est de cristalliser les forces afin de les pousser à pouvoir se mettre ensemble. Ce qui est visé c’est que par exemple au parlement qu’on n’ait pas plus de 4 ou 5 partis représentés même si 100 partis politiques arrivent à remplir les conditions de récépissé », a expliqué le parlementaire.
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C’est pourquoi, il invite les partis qui le désirent à «rentrer dans ce moule-là pour vite avoir leur récépissé». «Il faut que les partis qui se réclament de l’opposition puissent très vite y parvenir dans la configuration qui leur plaira pour que en dehors des 5 partis que je viens de citer qu’il en ait d’autres», a-t-il dit. Et justement pour y parvenir, l’invité de l’émission Café politique a fait quelques suggestions. « (…) le mois prochain (Juin, ndlr), ces partis n’ont qu’à commencer par convoquer leur congrès constitutif. Ils doivent aller en congrès et déposer les actes». «Que ça soit vite fait», a-t-il précisé car le ministère de l’intérieur a encore deux mois. « Il faut intégrer ça dans la donne et se mettre à l’œuvre tout de suite», a-t-il dit. Quant à ceux qui sont en attente de leur récépissé, l’élu sur la liste UP a laissé entendre que le dossier suit son court. «Ça suivra son cours. Le pingpong va continuer entre eux et le ministère de l’intérieur», a fait savoir l’He Alladatin.
