Olusegun Obasanjo a échappé de peu à une mort certaine ou tout au moins à de graves dommages physiques quand l’avion qui transportait l’ancien président nigérian et certaines personnalités politiques du pays a failli s’écraser sur la piste d’atterrissage, a-t-on appris de la presse locale.
Dieu est grand ! Louons-le éternellement ! C’est sûrement les paroles d’Olusegun Obasanjo a sa descente d’avion à l’aéroport international Murtala Mohamed de Lagos mercredi 29 mai 2019. En effet, le Boeing 777-300 de la compagnie Ethiopian Airlines qui dessert la ligne Addis-Abeba-Lagos a failli s’écraser sur le sol nigérian après que le pilote de l’avion ait effectué un faux atterrissage.
Selon l’agence de presse nigériane (NAN), l’appareil ET-901 avait quitté l’aéroport international de Bole, à Addis-Abeba, vers 9 h 10, heure de l’Éthiopie soit 7 heures du matin, heure du Nigéria. Les conditions météorologiques étaient favorables pour un vol sans heurts quand l’avion a décollé d’Addis-Abeba sauf qu’à Lagos au Nigéria, une forte pluie accompagnée de vent violent s’abattait sur le pays. Selon un journaliste à bord, dont les propos sont rapportés par le site nigérian PM News, le pilote à cause du vent violent, a mal négocié son atterrissage et s’est posé sur la troisième ligne de touche plutôt que atterrir sur la première ligne de touche de la piste. Constatant son erreur, il s’est alors mis dans des manœuvres à risque. En fait, c’est une technique utilisée par les pilotes en cas de faux atterrissage qui consiste à prendre rapidement de l’altitude, survolé la piste d’atterrissage pour revenir se repositionner sur la ligne de touche qui lui est réservée. «… c’est un pilote expérimenté. Il s’est immédiatement rendu compte de la situation. Heureusement, la distance au moment où il s’est rendu compte de la situation lui permettait toujours de décoller et de renégocier l’atterrissage », a déclaré Otori Jimoh Otan, chef service et chef du service clientèle (Nigéria) de la compagnie Ethiopian Airlines, en ajoutant que « le vent avait réduit la vision du pilote ».
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Après plusieurs minutes de promenade forcée, survolant la ville, l’avion s’est finalement posé à l’aéroport de Lagos, 20 minutes après son faux atterrissage, a rapporté PM News. A bord de l’avion, la panique était à son comble au point où certains ont littéralement transformé l’intérieur du Boeing en lieu de culte. « L’atmosphère dans l’avion à l’atterrissage était semblable à ce qu’il était possible de trouver dans certains centres de culte nigérians. De nombreux passagers ont entonné des chants de louange et des applaudissements, tandis que certains s’effondraient dans la prière » a précisé le site nigérian PM News.
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L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo venait de participer à un dialogue entre les parties prenantes sur le commerce continental et le renforcement de la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange continental en Afrique (AfCFTA) qui s’est achevé mardi à Addis-Abeba.
