Les élections européennes ont eu lieu du 23 au 26 mai dans les pays membres de l’Union Européenne. Dans certains pays comme la France, l’Allemagne, l’Italie et la Grande-Bretagne, ce fut un duel serré entre l’euroscepticisme et l’eurooptimisme. En France, Marine Le Pen, la chef du Rassemblement National en a fait un « référendum » pour ou contre Emmanuel Macron
Les citoyens des 27 de l’Europe étaient aux urnes du jeudi au dimanche dernier pour élire leurs représentants au parlement européen. En effet, ce scrutin a été un peu spécial pour la France dans un contexte où le président Macron cherche à renforcer son assise malgré la crise « Gilets Jaunes ». En face, Marine Le Pen, chef de fil de l’opposition et anti-européenne vient en tête avec 23,4% selon les chiffres officiels. « Le peuple français a infligé une sanction claire ainsi qu’une leçon d’humilité au président de la République », a déclaré devant les militants, le jeune eurodéputé Jordan Bardella, la tête de liste du RN.
A deux points près du RN, la liste (la Renaissance avec 22,4%) soutenue par le président Emmanuel Macron a essuié un échec historique. Le duel entre progressiste et nationaliste a tourné en faveur des eurosceptiques. Pour certains avertis de la scène politique française, le score met en branle le second mandat du chef l’Elysée. Dans foulée, la grande surprise était du côté des verts, le parti écologique. Le parti mené par Jannick Jadot est venu troisième avec 13,2% des voix. Cette percée des écologistes en France comme dans d’autres pays européens témoigne de l’importance des enjeux climatiques qui se pointent à l’horizon.