En Algérie, la tenue de la présidentielle du 4 juillet prochaine reste hypothétique. Selon les informations de la radio nationale algérienne, aucune candidature n’a été enregistrée. Une information que le conseil constitutionnel a formellement démentie.
La chute d’Adelaziz Bouteflika réjouit les algériens, mais la gestion de la période post-Bouteflika s’annonce déjà compliquée. En effet, le 4 juillet prochain, se déroulera la présidentielle qui connaîtra le successeur de l’ancien président contraint à la démission. Après la clôture des dépôts de dossier samedi 25 mai, la radio nationale annonce qu’aucune candidature n’a été enregistrée. Une nouvelle qui ne surprend guère car le mouvement de contestation boycotte unanimement cette élection et exige le départ de tout le système Bouteflika.
Autre son de cloche
Après l’annonce du média public, le conseil constitutionnel a haussé le ton. Pour les sages du plus haut conseil algérien, il y a eu deux déclarations de candidatures. Il s’agit de Lakhdar Benzahia et Abdelhakim Hamadi. Deux hommes très moins connus du sérail politique du pays. En entendant une nouvelle sortie des sages du conseil constitutionnel, un flou total persiste autour du processus électoral en cours. A l’étape actuelle, la tenue de cette présidentielle reste très improbable vu l’allure des débats et la non mobilisation de la classe politique. Pour rappel, l’Algérie est plongée dans une crise sociopolitique qui a coûté le fauteuil au président Abdelaziz Bouteflika.
