Au Venezuela, le bras de fer entre l’opposant Juan Guaido et le président élu Nicolas Maduro continue d’alimenter de vives tensions. Ce samedi 4 mai, le président chaviste a prononcé un discours devant un parterre de militaire dans une base de l’armée.
Crise au Venezuela: le ton monte entre Washington et Moscou
Dans une atmosphère très délétère, Nicolas Maduro s’est adressé aux militaires. Dans un discours à « l’offensive », le président est resté ferme sur les probables interventions militaires. Sous menace perpétuelle de l’administration Trump, le pouvoir chaviste prépare ses troupes à une possible action militaire. Le dirigeant a donc appelé les militaires à être fin prêts à « défendre la patrie avec les armes à la main si un jour l’empire nord-américain ose toucher cette terre, ce sol sacré». Un discours perçu comme une déclaration de guerre au président autoproclamé Juan Guaido et à ses soutiens notamment Washington et alliés.
En outre, la légitimité de Nicolas Maduro est contestée par les Etats-Unis et une grande partie des pays de l’Europe. A l’opposé, la Russie, la Chine et le Cuba se positionnent comme des alliés incontestés de Caracas. En Afrique, seule l’Afrique du sud de Cyril Ramaphosa s’est montrée collaborative avec Maduro. En début de semaine, le chef de la diplomatie russe et son homologue américain se sont entretenus au téléphone au sujet de la situation au Venezuela. Selon les informations de la presse russe, les deux ministres des affaires étrangères se sont séparés dos à dos.