Le président par intérim (autoproclamé) du Venezuela continue de faire pression sur l’élu légitime de Caracas, Nicolas Maduro. Après l’appel à manifestation du mardi dans un quartier général de l’armée, l’opposant Juan Guaido accentue la pression dans la matinée de ce mercredi 1er mai à de nouvelles manifestations pour faire tomber le régime Maduro. Dans la foulée, Moscou vole au secours du pouvoir chaviste.
Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, la Russie a dénoncé ce mercredi ce qu’elle qualifie de « coup d’Etat au Venezuela ». En effet, le chef de la diplomatie russe a accusé les opposants au président Nicolas Maduro d’« attiser » le conflit. « L’opposition radicale au Venezuela à une fois de plus recours à une confrontation par la force », a écrit le diplomate dans un communiqué rendu public. Sans provoquer Washington, Sergueï Lavrov rappelle qu’il est important de « renoncer à cette violence et d’entamer des pourparlers dans le cadre de la Constitution et sans interférence extérieure ».
Les soutiens de Maduro se multiplient
Les soutiens du pouvoir Maduro n’en démordent pas après cette offensive de Juan Guaido. De Moscou à Ankara en passant par Havane, le mot d’ordre est de renouveler son ferme soutien à Caracas. De leur côté, Téhéran et Bagdad dénoncent une « tentative de coup d’Etat ». A Washington, l’administration Trump par la voix de son Secrétaire d’Etat appelle le peuple vénézuélien à poursuivre le combat de l’opération « Libertad » lancée par Guaido. Comme si cela ne suffisait pas, le chef de la Maison Blanche s’en est pris aux autorités cubaines. Sur son réseau social préféré, Donald Trump a menacé d’imposer un embargo total sur la Havane si le pays ne retirait pas son dispositif militaire au Venezuela.
