Fermer

Bruno Amoussou donne les raisons de la suspension par Talon des négociations Houngbédji – partis de l’opposition

Bruno Amoussou, président de l'Union progressiste

Une délégation des proches du régime de la ‘’Rupture’’ conduite par le président de l’Union Progressiste (UP) Bruno Amoussou était à Paris en France samedi 25 mai dernier. L’objectif de cette rencontre est d’informer les compatriotes de France des tenants et aboutissants de la crise pré et postélectorale qui sévit actuellement au Bénin.

Au cours des échanges qui aura duré plusieurs heures d’horloge, l’ancien député s’est prononcé sur plusieurs dossiers chauds de l’actualité nationale. Du bilan à mi-parcours du président Talon à l’installation des députés de la 8è législature sur fond de contestation en passant par les élections législatives non inclusives de 2019, l’ancien président du parti Union fait la nation (UN) dans sa verve habituelle a décortiqué tous les sujets à lui présenté par la diaspora béninoise.

A lire aussi : Orden Alladatin: « les partis qui existent aujourd’hui au Bénin s’appellent Union progressiste, Bloc républicain, PRD, FCBD et Moelle Bénin »

A la question : «Pourquoi Patrice Talon a-t-il mis un terme aux négociations en cours sous la houlette de Adrien Houngbédji, président de l’Assemblée nationale que lui-même a pourtant mandaté, le 06 mars 2019 et préférant sans remettre à la réunion illégale des institutions de la République pour faire son passage en force, le 1er avril 2016 ?», Bruno Amoussou a expliqué que les négociations entamées par l’ancien président de l’Assemblée nationale Adrien Houngbédji avec la classe politique avançaient à grands pas quand le 29 mars 2019, les deux membres désignés par l’opposition Eric Houndété et Nourénou Atchadé ont demandé à aller rendre compte des pourparlers menés jusque là à leur base. A en croire le président de l’UP, c’est dans ce jeu flou de l’opposition que serait née la crise politique qui secoue actuellement le pays, car selon ses dires, certains acteurs de l’opposition travaillaient pour qu’il y ait un vide juridique. En homme avisé qu’il est, le président de la République a vite compris ce qui se manigançait et a vite fait de le contourner, a fait savoir l’ancien président du Parti Sociale Démocrate (PSD). C’est ainsi que le 1 er avril, le chef de l’Etat a convoqué les présidents des institutions de la République. Au terme de cette réunion, il est décidé que le processus électoral se poursuive ; ce qui a conduit au scrutin législatif controversé du 28 avril avec comme conséquence les violences électorales et postélectorales enregistrées.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisser un commentaire
haut de page