Interrogé par la chaîne France 24, le premier vice président de l’Assemblée nationale Eric Houndété a donné sa lecture des violents incidents survenus mercredi 1er mai à Cadjèhoun lors de la supposée tentative d’arrestation de l’ancien président Boni Yayi.
L’intervention musclée des forces de l’ordre mercredi 1er mai à Cadjèhoun pour disperser des manifestants regroupés aux alentours de la résidence de l’ancien président Boni Yayi n’est pas du tout du goût du député Eric Houndété. Interrogé par la chaîne France 24, le premier vice président de l’Assemblée nationale a fustigé les arguments avancés par les forces de sécurité pour militariser le domicile du leader charismatique des FCBE. « Je pense qu’hier, les policiers ont argué de ce qu’il y avait une manifestation là-bas. Ce qui n’est pas vrai », a-t-il fustigé.
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A l’en croire, il y aurait eu plusieurs morts lors des échauffourées entre policiers et manifestants. « Je pense que dans les encablures du domicile, on a descendu environ 4 personnes » a laissé entendre l’ancien membre du parti Union fait la Nation (UN). Le parlementaire s’est par ailleurs indigné du comportement de la police Républicaine qui a fait usage de tirs à balles réelles pour disperser les manifestants. « Pourquoi l’armée vient tirer sur les gens ? Ça c’est quelque chose qu’il faut comprendre et on saura ce qu’il faut faire » a-t-il conclut.
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Pour rappel, un contingent de la police Républicaine s’est positionné mercredi 1 er mai, fête du travail aux alentours de la résidence de l’ancien président Boni Yayi. Révoltés contre un tel dispositif, une foule immense a envahi les encablures du domicile de l’ex-chef d’Etat. S’en est suivi une scène de désolation marquée par de violents incidents. Dépassés par la tournure des évènements, les forces de sécurité ont fait usage de tirs à balle réelle pour disperser les manifestants.
