Tout en déplorant les tirs à balle réels dont a fait preuve certains éléments des forces de l’ordre pour disperser les manifestants suites aux mouvements de mécontentement survenus mercredi 1er mai à Cadjèhoun, le ministre de l’intérieur Sacca Lafia a fait savoir qu’en de pareil cas,« on ne pouvait que agir de cette manière pour les retenir ».
Sur les ondes de la radio RFI ce jeudi 2 mai 2019 ; le ministre de l’intérieur est revenu sur la situation déplorable survenue mercredi à Cadjèhoun. En effet, les populations ayant vu le nombre impressionnant de policiers encercler le domicile de l’ex-chef d’Etat, sont descendus dans les rues pour protester contre un tel dispositif. Dans leurs actions, les manifestants ont bloqué toutes les voies d’accès menant au domicile de l’ancien locataire de la Marina brûlant tout ce qui leur passait sous la main. Ils ont étendu les manifestations vers Houéyiho, Vodjê et Gbégamey, provoquant d’énormes embouteillages.
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Face à la tournure qu’à pris le mouvement d’humeur où notamment plusieurs actes de vandalismes ont été enregistrés, certains agents de la police Républicaine ont fait usage de tir à balle réelle sur les manifestants, en violation totale des consignes reçues de n’en aucun cas tirer sur les populations, à en croire le ministre de l’intérieur. Selon l’ancien député à l’Assemblée nationale, les auteurs de ces coups de feu ont dérogé à la consigne parce qu’ils seraient débordés par les manifestants. «Probablement, les militaires étaient débordés et ils –les manifestant, ndlr- allaient vers des points névralgiques comme la radio –la radio nationale, ndlr-, comme des banques », a affirmé Sacca Lafia.
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Selon les dires de l’ancien ministre sous Yayi Boni, les forces de l’ordre en de pareille situation ne pouvaient qu’agir de cette manière pour contenir la foule. «On ne pouvait que agir de cette manière pour les retenir, les repousser», a-t-il dit. Il précise toutefois que les policiers qui se sont rendus coupables de cet acte à déplorer avec la dernière rigueur seront sanctionnés. «Des sanctions les plus dures seront prises à l’endroit des forces de l’ordre qui se sont passés outre la consigne donnée», a-t-il juré.