Les ténors des partis politiques de l’opposition étaient réunis vendredi 3 mai 2019 au siège de la résistance à Cotonou. Face à la presse, Eric Houndété, Nourénou Atchadé et Guy Mitokpè et d’autres acteurs politiques hostiles au régime de la rupture se sont prononcés sur la supposée tentative d’arrestation de l’ancien président Boni Yayi.
Face à la presse vendredi soir, les leaders des forces politiques de l’opposition ont livré leur version des faits survenu lors de la supposée tentative d’arrestation de l’ancien président Boni Yayi. Pour Eric Houndété, l’ex chef d’Etat était bien en état d’arrestation. Selon ses dires, aucun mouvement n’était en préparation chez Boni Yayi comme le ministre de l’intérieur l’a indiqué. A l’en croire, les principaux acteurs de l’opposition étaient en conclave au domicile de Nicéphore Soglo le mercredi 1er mai. L’ancien président Boni Yayi était absent à cette réunion en raison de sa santé un peu dégradé, a expliqué Eric Houndété.
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C’est au cours de la réunion que la nouvelle de la militarisation du domicile du leader des FCBE leur est parvenue, a expliqué le député. Ce coup de force des hommes en uniforme intervenait au lendemain des appels à l’arrestation de Boni Yayi, explique Eric Houndété. C’est, poursuit-il, ce qui a motivé le soulèvement populaire qui s’est ensuite dégénéré lorsque les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Ensuite, les militaires sont intervenus tirant à balle réelle sur les manifestants, a déploré Houndété. Un acte que ne saurait tolérer la coalition des ‘’ forces de la résistance’’. C’est pourquoi, les forces de l’opposition condamnent la martyrisation des populations qui ne réclament que le retour à l’état de droit, a fait savoir le parlementaire.
