La dernière sortie de la conférence épiscopale du Bénin sur la crise postélectorale qui secoue le pays depuis plusieurs semaines n’a pas tardé à faire réagir le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir (RE). Sur Frisson Radio, l’ancien député a expliqué qu’il y a des préalables à satisfaire avant tout éventuel dialogue dont les Évêques se proposent d’être le médiateur.
Pour Guy Mitokpè, personne n’est contre le dialogue prôné par la conférence épiscopale. A l’en croire tout dialogue franc, direct et constructif pour le bien de la nation est le bienvenue d’autant plus que cela pourrait permettre le retour au pays des exilés politique.
Cependant le membre actif de la résistance au pouvoir de Patrice Talon estime qu’il y a des conditions préalables à toute éventuelle invite au dialogue. « Il y a des actes que le chef de l’Etat doit poser pour permettre que le dialogue soit productif et durable », a confié Guy Mitokpè.
Selon l’opposition béninoise, «le préalable au dialogue et pour la restauration de la démocratie béninoise est la liberté sans condition du parlement ». Pour le bras droit de Candide Azannai, le chef de l’Etat doit prouver sa bonne foi en révoquant l’Assemblée nationale installé le 16 mai dernier. Selon ses dires, le président de la République n’aura aucun problème à annuler un parlement illégal et illégitime, lui qui s’est illustré dès sa prise de fonction par l’annulation de plusieurs décrets.