Invité par la radio Soleil FM pour donner son avis sur l’installation des membres de l’Assemblée nationale 8è législature, l’ancien député Sacca Fikara a fait savoir que l’opposition est loin de s’avouer vaincue. L’ancien membre de l’Union fait la Nation (UN) a indiqué que les membres de la résistance au pouvoir de Patrice Talon réfléchissent pour lui opposer un combat digne de la violence qu’il a exercé sur le peuple béninois
Depuis le 17 mai 2019, le Bénin a une nouvelle Assemblée nationale. Les députés constituant cette 8è législature ont été déjà installés et, avec eux, le nouveau bureau de ladite Assemblée, les différentes commissions de même que les groupes parlementaires. Si bon nombre d’observateurs de la vie politique nationale pensent que tout est consommé, ce n’est pas l’avis des leaders de l’opposition qui continuent toujours de fulminer. Ils clament à tout vent que cette nouvelle mandature est illégale et illégitime. C’est le cas de l’ancien député Sacca Fikara.
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Sur la radio Soleil FM, l’ancien élu de la 20è circonscription électorale a encore une fois rendu responsable le gouvernement des violents incidents enregistrés au lendemain des élections législatives controversées du 28 avril 2019. A l’en croire, l’opposition ne reconnaîtra jamais la légitimité de ces « députés nommés ». Selon ses dires, les forces de la « Résistance » sont en concertation pour nouvelle stratégie digne de Patrice Talon. «Nous réfléchissons pour lui opposer une autre forme de combat digne de la violence qu’il a exercée sur notre peuple». L’ancien parlementaire a précisé toutefois qu’il ne s’agit pas d’une menace.
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Concernant une éventuelle main tendue du président Talon à l’opposition dans le cadre du remaniement ministériel, l’ex-député a confié que le chef de l’Etat n’a jamais prouvé sa bonne foi malgré toutes les occasions qui se sont offertes à lui «Quand il était candidat, il avait un programme. Mais, il n’a jamais respecté. Quand il a été élu, il n’a jamais respecté sa parole», a confie Sacca Fikara. A l’en croire, lorsque la crise a éclaté, la classe politique, la société civile et même la communauté internationale ont tenté de ramener le chef de l’Etat à la raison, mais il est resté camper sur sa position. Alors s’interroge-t-il, comment peut-on faire confiance à un tel homme ?
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Selon lui, priver le peuple de ses libertés fondamentales dans le but de la contraindre à se soumettre à ses idéaux est un recul notoire de la démocratie. Aussi invite-t-il l’ensemble des forces vives de la nation à faire échec au régime actuel qui foule au pied la démocratie et l’Etat de droit. «On ne prive pas un peuple de liberté dans la quiétude», a fait entendre Fikara. «L’histoire ne se joue pas en un, deux, trois, quatre jours. Ensemble nous devons résister à Talon. Nous devons refuser de nous soumettre à cet homme», a-t-conclu.
