Le président du parti Restaurer l’Espoir Candide Azannaï était à la jeunesse intellectuelle dans la journée du mardi 14 mai 2019. Une séance au cours de laquelle l’homme est revenu sur les conditions de l’organisation des élections législatives du 28 avril dernier.
Dans un échange avec la jeunesse tenu au siège de son parti, Candide Azannaï du parti Restaurer l’Espoir a expliqué que les élections législatives du 28 avril dernier n’ont rien de légale. Au cours de cette assise dont le thème est : « jeunesse face au défi de la résistance », Azannaï a fait savoir qu’il y a eu un certain nombre d’engagements qui ont été pris lors de la conférence des forces vives de la nation dont tout le monde est tenu de respecter. Mais selon Azannaï, rien de tous ces engagements n’ont été respectés pour qu’on puisse parler d’élection.
A en croire le président du parti Restaurer l’Espoir, le régime en place aurait outrepassé les inviolables de la république qui sont la démocratie, l’état de droit, le pluralisme politique et les acquis de la conférence nationale. Et dans ce cas rien de légal et légitime ne pourrait être fait dans ces conditions. « Il n’y a jamais eu élection… Lorsqu’on veut faire une élection et on exclut, on viole la notion du pluralisme politique. Et en même temps, on affaisse l’état de droit parce qu’il ne peut pas avoir état de droit sans la liberté de jouir des droits politiques. Or l’un des droits politiques les plus forts, c’est le droit de participer aux élections », a-t-il fait comprendre à ses vis-à-vis.