A travers un communiqué publié lundi 29 avril, le groupe d’études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social (Gerddes-Afrique) demande l’annulation des élections législatives du 28 avril 2019 qu’il qualifie de « parodie d’élection ».
Le scrutin législatif du 28 avril dernier reste toujours en travers de la gorge de Me Sadikou Alao. Très impliqué dans la lutte pour l’organisation d’élections inclusives, l’homme est encore monté au créneau au lendemain des élections pour demander l’invalidation du scrutin. En effet, à travers un communiqué rendu public lundi 29 avril, le groupe d’études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social (Gerddes-Afrique) et son président Me Sadikou Alao demandent l’invalidation des élections législatives du 28 avril dernier. Une formulation devenue depuis peu, le slogan des partis politiques exclus de ce scrutin. « Cette parodie d’élection doit être invalidée d’abord par les initiateurs eux-mêmes et en tout cas par la communauté internationale », peut-on lire dans le communiqué.
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Pour l’avocat, ce scrutin a terni l’image du pays et foulé au pied tous les progrès démocratiques accomplis jusqu’ici. En s’appuyant sur les incidents qui ont émaillé ces élections et le faible taux de participation, le scrutin ne peut pas être validé, à en croire l’homme. Selon lui, le faible engouement des béninois pour ces élections non inclusives est une sanction historique infligée au régime de la rupture.