Les élections législatives du dimanche 28 avril continue de susciter des réactions tant au niveau de la classe politique que dans le rang des acteurs de la société civile. Le dernier en date est celles de l’ancien chroniqueur de la radio nationale Expédit Ologou qui s’est aussi prononcé sur ce scrutin inédit.
Le scrutin législatif du dimanche dernier a eu le mérite d’être particulier sur tous les plans. En effet, c’est la première fois depuis l’avènement du renouveau démocratique que le Bénin organise des élections avec en lice uniquement des partis proches de la mouvance au pouvoir. De plus, plusieurs cas d’incidence ont entaché le scrutin sans compter le faible engouement constaté. Selon les résultats provisoires donnés par la Commission électorale nationale autonome (Céna) hier mardi 30 avril, le taux de participation est de 22,99%.
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Pour l’ancien chroniqueur de la radio nationale Expédit Ologou, le scrutin de dimanche dernier est « un référendum qui ne dit pas son nom ». L’ex directeur des médias estime que le chef de l’Etat doit tirer toutes les conséquences de ce scrutin législatif inédit et prendre des mesures fortes avant que la situation ne pourrisse. « Si le président Talon saisit la balle au bond, cela peut-être positif pour lui. S’il ne le fait pas, les violences vont continuer et cela peut être très dommageable pour lui et pour l’ensemble de la population » prévient le journaliste interrogé par TV5 Monde. Il pense par ailleurs que le régime de la rupture a sous-estimé ce peuple qui l’a pourtant mené au pouvoir en 2016 malgré l’association de trois grands partis politiques (FCBE-RB-PRD) pour le contrecarrer.