Politique

Bénin – Crise postélectorale: « Kérékou n’a pas nommé 83 députés », Candide Azannaï

Le président du parti Restaurer l’Espoir (RE) Candide Azannaï a tenu mardi 14 mai 2019 au siège du parti, une rencontre avec les jeunes de son parti. Au menu des échanges, les partis exclus du scrutin législatif du 28 avril dernier.

Candide Azannaï continue de ruminer sur son exclusion des élections législatives du 28 avril. Hier mardi 14 mai au siège de son parti RE, l’homme s’est de nouveau prononcé sur la crise sociopolitique que traverse le pays depuis quelques semaines. Face aux jeunes et aux militants de sa formation politique, l’ancien ministre de la défense a évoqué les raisons de son opposition au régime de la rupture. Pour candide Azannaï, la huitième législature qui sera installée le jeudi 16 mai prochain n’obtiendra jamais son aval. A l’en croire, rien de bon ne sortira de cette législature illégitime qu’il qualifie de législature 100% Talon. « Même Kérékou (sous la révolution, ndlr) n’a pas nommé 83 députés sur 83 », a-t-il dit.

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Pour l’ancien ministre de la défense, il faut combattre par tous les moyens légaux, le régime de Patrice Talon qui veut entraîner dans la boue l’image démocratique du pays. « Nous sommes condamnés à résister quelque soit le prix à payer », a-t-il lancé aux jeunes de son parti venus massivement assister à la formation « jeunesse et défi de la Résistance ». Selon ses dires, les deux partis Union Progressiste (UP) et Bloc Républicain (BR) ne sont que les « partis étatiques ». Il va conclure en disant que c’est un recul notoire pour le système démocratique béninois  qu’après 30 ans, on assiste à des élections sans l’opposition.

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