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Bénin – Crise postélectorale: Jacques Migan tacle Candide Azannaï

Me Jacques Migan, avocat

Invité mercredi 8 mai 2019 sur Frisson radio, l’ancien bâtonnier Jacques Migan a donné sa lecture de la sortie médiatique du président du parti Restaurer l’Espoir (RE) Candide Azannaï.

Face aux hommes des médias mardi 7 mai au siège du parti Restaurer l’Espoir (RE), Candide Azannaï a martelé qu’il ne reconnait pas les 83 députés élus lors du scrutin législatif controversés du 28 avril dernier. Dans son registre habituel, l’ancien ministre de la défense rend responsable le chef de l’Etat de tous les incidents qui ont émaillé les législatives ainsi que les violences meurtrières enregistrées ces derniers jours. Dans sa dénonciation, l’ancien député a fait savoir que les législatures du Bénin s’arrêtent à sept. « (…) Pour nous, nous avons un Parlement jusqu’au 15 mai. C’est la 7 è législature. Nous, nous n’avons pas de 8 è législature. Les législatures du Bénin s’arrêtent à 7. Si vous laissez la 8è législature, vous laissez la révision de la Constitution. (…) Vous laissez une croix sur la conférence nationale », fait-il remarquer. Donc, « le mot d’ordre ne sera plus élection inclusive (…)  mais ne plus reconnaître l’autorité comme autorité légitime », a-t-il ajouté.

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Des propos qui ne font ni chaud ni froid à l’ancien bâtonnier Jacques Migan. Sur les ondes de Frissons radio mercredi matin, l’avocat a fait savoir que l’ancien député est libre de dire ce qu’il veut, soulignant toutefois que ses propos n’engagent que lui. « On ne peut pas refuser à quelqu’un de dire tout le mal qu’il pense de son pays. Si telle est la conception et la vision​  de M Azannaï, ça n’engage que lui. Je ne fais plus attention à ce que déclare M Azannaï », fait-il savoir. A l’en croire, ces sorties médiatiques à répétition des ténors de l’opposition n’a qu’un seul but : la quête de la visibilité. «… chaque membre de la supposée opposition essaie d’attirer l’attention sur sa petite personne pour exister », a-t-il ajouté. Ainsi, pour Jacques Migan, Boni Yayi tout comme Candide Azannaï essaient d’exister en surfant sur la situation sociopolitique qui règne dans le pays alors que les deux hommes s’insultaient il y a quelques années, a-t-il rappelé. La préoccupation actuelle, c’est de savoir “qui sera le leader de l’opposition” croit savoir Me Migan qui assure par ailleurs que la huitième législature sera installée puisque selon lui, les élections se sont déroulées en toute légalité.

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