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Bénin – Crise post-électorale: il n’y a pas (…) de surveillance autour du domicile de Boni Yayi », Sévérin Quenum

Yayi Boni, ancien président de la République

Les sorties médiatiques à répétition de l’opposition pour dénoncer la militarisation du domicile de l’ancien président Boni Yayi n’est pas fondée, croit savoir le ministre de la Justice Sévérin Quenum qui parle de simple mesures sécuritaires.

Au lendemain des malheureux incidents survenus les 1er et 2 mai, la résidence de l’ancien président Boni Yayi est sous surveillance étroite. Un impressionnant dispositif sécuritaire est placé aux encablures du domicile de l’ex-chef d’Etat. Cette situation qui restreint la liberté de mouvement du prédécesseur de Patrice Talon a été fortement dénoncée par les leaders de l’opposition qui parlent d’assignation en résidence surveillée. Lors d’un point de presse en date du mercredi 15 mai, le bureau politique des Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) a fustigé la mise sous résidence surveillée de leur leader et l’interdiction faite  à toute personne de lui rendre visite y compris son médecin personnel. Mais pour le garde des sceaux Sévérin Quenum, Boni Yayi n’est pas en résidence surveillée.

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En effet, sur Frisson radio, le ministre de la justice pense que la présence des forces de sécurité au quartier Cadjèhoun entre dans le cadre d’une opération de sécurité surtout en ces périodes de troubles postélectorales. «(Il) n’y a pas à proprement parler de surveillance autour du domicile du président Boni Yayi», a-t-il expliqué. A l’en croire, après les violents incidents des 1 er et 2 mai lors de la supposée tentative d’arrestation de l’ancien président Boni Yayi, plusieurs mesures sécuritaires ont été mises sur pied pour rétablir l’ordre public. Selon Sévérin Quenum, l’ex-chef d’Etat Boni Yayi est toujours libre de ses faits et gestes. «Je n’ai pas connaissance d’une décision qui l’astreigne ou qui le retienne chez lui», a fait remarquer le garde des sceaux. Aussi, explique-t-il, lorsque cette tension post-électorale serait redescendue, «je crois que le déploiement des forces de sécurité publique à l’intérieur des principales villes de notre pays» ne sera plus qu’un souvenir.

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En attendant, les alentours de la résidence de Boni Yayi sont occupés par des éléments de la police Républicaine. La rue de l’ex-chef d’Etat n’est accessible qu’après contrôle minutieuse. D’après « lanouvelletribune », trois véhicules des forces armées sont disposés à quelques encablures de l’immeuble de l’ancien président avec une dizaine d’éléments bien armée.

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