Les violences constatées ces derniers temps au lendemain des élections législatives n’ont laissé personne indifférente. L’Union européenne a déploré l’exclusion des partis politiques de l’opposition qui a conduit à ces actes de violence et en a profité pour appeler les parties à un dialogue.
Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, la porte-parole de la Haute Représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité/Vice-Présidente de la Commission européenne s’est prononcée sur la situation qui prévaut actuellement au Bénin. A travers cette déclaration, l’Union européenne (UE) a fustigé la non-participation des partis de l’opposition aux élections législatives du 28 avril 2019, ce qui est selon la déclaration la toute première depuis la conférence nationale de 1990, faisant suite à la proclamation de la nouvelle loi électorale.
Ainsi, dans son message, l’Union européenne a estimé que c’est cette exclusion des partis politiques de l’opposition qui a abouti à un faible taux de participation suivi des actes de violence à l’intérieur du pays. « Les efforts pour parvenir à un consensus permettant la participation de tous les acteurs politiques avant la date du scrutin ont échoué. L’élection, non-inclusive, a suscité une participation historiquement faible et a été marquée par des actes de violence », a fait comprendre l’Union européenne avant de préciser que face à cette situation, il est important que toutes les parties aient recours au dialogue pour surmonter leurs différends et préserver l’héritage démocratique du Bénin.
