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Bénin – Crise post-électorale : «le 1er mai, j’ai frôlé la mort», Bruno Amoussou

Bruno Amoussou, président de l'Union progressiste

Une délégation des proches du régime de la ‘’Rupture’’ conduite par le président de l’Union Progressiste (UP) Bruno Amoussou était à Paris en France samedi 25 mai dernier. L’objectif de cette mission était de dire à nos compatriotes résidant en France les tenants et aboutissants de la crise pré et post électorale qui sévit actuellement au Bénin.

Au cours des échanges qui auront duré plusieurs heures , l’ancien député s’est prononcé sur plusieurs dossiers brûlants de l’actualité nationale. Du bilan à mi-parcours du président Talon à l’installation des députés de la 8è législature sur fond de contestation en passant par les élections législatives non-inclusives de 2019, l’ancien président du parti Union fait la nation (UN) dans sa verve habituelle a décortiqué tous les sujets à lui présentés par la diaspora béninoise.

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Pour ce qui est des incidents malheureux survenus les 1 er et 2 mai 2019 à Cadjèhoun où d’importants dégâts matériels et des pertes en vies humaines ont été déplorés, Bruno Amoussou a confié que ce jour-là a failli être son dernier sur terre. Selon ses dires, le 1 er mai, aux dernières heures du crépuscule, un groupe de jeunes badauds armés de gourdins et de bidons d’essence s’était dirigé vers son domicile situé aux encablures du Collège Père Aupiais de Cotonou. Mais dans leur précipitation, ils s’étaient rendus dans la  maison du père de Lionel Zinsou située derrière la sienne. Constatant qu’ils s’étaient trompés de cible, ils ont rebroussé chemin pour venir chez lui. Tous les chants et les menaces qu’ils proféraient lui glaçaient le cœur et lui donnaient des sueurs froides dans le dos, a l’en croire, car a-t-il dit, il était persuadé que ces délinquants allaient le brûler lui et sa femme. Il aurait même appelé ses enfants et ses proches pour leur faire part de sa mort imminente. Fort heureusement, la police est intervenue pour les disperser avant qu’ils ne passent à l’acte. Si Bruno Amoussou est heureux d’avoir échappé à cette possible mort , d’autres malheureusement n’ont pas eu cette chance comme dame Prudence Amoussou tuée par balle alors qu’elle ne faisait même pas partie des manifestants.

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