Le bureau politique des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) était face à la presse le mercredi 22 mai 2019. Dans une déclaration commune lue par le secrétaire exécutif adjoint de cette formation politique Alassane Tigri, il a fait le point de la séance tenue mardi au siège du parti et a appelé la communauté internationale à jouer le rôle qui est le sien pour sauver « le Bénin en danger »
Ces dernières semaines, les FCBE multiplient les sorties médiatiques. Mercredi, elles ont encore tenu une séance avec les hommes des médias. Dans une déclaration commune, elles ont encore appelé les organisations internationales, les instances africaines, la société civile nationale et internationale à prendre une part active dans la résolution de la crise sociopolitique qui secoue le pays depuis plusieurs semaines. «Nous souhaitons son (de la communauté internationale ndlr) implication plus forte et immédiate ; que le Bénin devienne un pays prioritaire de concentration de ses efforts», a déclaré le secrétaire exécutif adjoint du parti Alassane Tigri. «C’est un SOS, un cri de cœur, un appel à assistance à pays en danger que nous lançons à la communauté internationale, la société civile nationale, africaine et internationale», a-t-il ajouté. Pour les FCBE, l’heure est grave et il est urgent que des actes soient posés sans perdre de temps pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit au Bénin, jadis une fierté nationale, car ont-elles poursuivi, le Bénin «est aujourd’hui un pays sinistré où démocratie, Etat de droit, droits de l’homme sont en état avancé de putréfaction».
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Le tableau que présente le Bénin est si sombre qu’il faille une concentration de tous les efforts que ce soit de l’organisation des nations-unies (Onu), de l’organisation internationale de la francophonie (Oif), de l’Union Africaine (UA), de la société civile et de tout le peuple béninois pour faire changer la donne. « Notre pays est en danger et a plus que jamais besoin de toutes les voix pour crier haro sur la mort programmée de la démocratie et de l’état de droit, et réclamer la fin de cette violation massive des droits de l’homme», a fait savoir Alassane Tigri. «Laisser le Bénin se déstabiliser conduira à la déstabilisation de la sous région», a-t-il prévenu.