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Bénin – Contrôle du perchoir: une longueur d’avance pour les progressistes?

Assemblée nationale - Bénin

Pour une première fois dans l’histoire du Bénin (ère démocratique), seulement deux partis vont constituer la prochaine législature. Entre progressistes et républicains, les conciliabules vont bon train. La grande incertitude demeure autour de la formation du prochain bureau du parlement.

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47 sièges pour le baobab contre 36 pour le cheval cabré. Ainsi, se résume le verdict de la cour constitutionnelle en attente d’éventuel recours. Si les élections sont désormais conjuguées au passé, les tractations pour la formation du bureau de l’Assemblée nationale se poursuivent.

Les anciens présidents absents

Les hommes qui ont marqués l’histoire de cette institution restent qu’en même très actif sur l’échiquier politique national malgré leur absence remarquable à la huitième législature. Me Adrien Houngbedji, Bruno Amousou, Antoine Idji Kolawolé et Mathurin Coffi Nago pour la première fois ne seront pas de la partie. Ces dinosaures qui se sont partagés le perchoir depuis 1991, cette fois à la touche vont devoir peser lourds dans cette élection. Les trois derniers, tous de l’Union progressiste déjà majoritaire avec 47 sièges semblent prendre de sérieuses avances sur le Bloc Républicain. Mais en matière du contrôle du parlement, les chiffres ont moins d’importances car les calculs arithmétiques ne vont pas de pairs avec ceux politiques. Par la force des choses, une minorité peut se transformer en majorité écrasante.

ABT, l’autre figure à craindre

Si les analyses semblent minimiser le Bloc Républicain, il n’en demeure pas moins vrai que des têtes pensantes de ce regroupement peuvent créer la surprise. L’ancien argentier national et actuel ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané peut faire aussi figure de grand favori dans cette course au perchoir. Sa présence dans le lot des républicains est un avantage très conséquent qui peut aussi jouer dans les détails. Tout dépendra de la volonté du chef de l’Etat à replacer ses membres forts. Si l’ancien président de la BOAD gardait son siège au parlement, les progressistes n’auront pas de sommeil tranquille. Après avoir occupé de hautes fonctions politiques, le natif de Djougou pourrait profiter de l’absence de Houngbedji, Amoussou et alliés pour enrichir son parcours politique en devenant la deuxième personnalité du pays.

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