Politique

Bénin – 8è législature: « un Parlement illégitime peut-il voter des lois? », Donklam Abalo

Joint par la radio française RFI  jeudi 16 mai 2019 pour donner son avis sur l’installation des représentants du peuple devant siéger à l’Assemblée nationale 8è législative, le porte-parole de l’Union Sociale Libérale (USL) a expliqué que les béninois eux-mêmes ne se retrouvent pas dans cette Assemblée. L’homme continue d’exiger l’annulation du scrutin et l’organisation des élections inclusives.

Malgré que les 83 élus du peuple devant siéger à l’Assemblée nationale 8è législature ont officiellement pris fonction et que les tractations sont en cours pour l’élection du président de cette nouvelle législature et les présidents des différentes commissions, l’opposition refuse de regarder la réalité en face. Elle continue de marteler que cette nouvelle Assemblée n’a aucune légitimité.

C’est à cet exercice que s’est attelé le porte-parole de l’Union Sociale Libérale (USL) Donklam Abalo. En effet, joint par la Radio France Internationale (RFI) jeudi 16 mai dernier, l’ancien journaliste de SIKKA TV s’est demandé si un Parlement illégitime peut voter des lois. A ses dires, l’opposition ne reconnaîtra jamais cette assemblée où veulent siéger des députés nommés par le chef de l’Etat. « Le peuple béninois lui-même ne reconnaît pas cette Assemblée parce qu’elle n’est pas l’émanation de ce peuple », a-t-il expliqué. Le membre de l’USL est également revenu sur la cérémonie d’installation des représentants du peuple. Une cérémonie marquée par un impressionnant dispositif sécuritaire. « Vous allez à l’Assemblée nationale, c’est pratiquement un campement militaire. C’est tout ça qui nous rend tristes aujourd’hui, qui nous amène à penser que nous sommes en train de faire le deuil de la démocratie », s’est-il désolé.

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Fidèle à la ligne de conduite des partis politiques exclus des élections législatives du 28 avril dernier, l’opposant a de nouveau exigé l’annulation du scrutin et l’organisation des élections législatives inclusives. « Nous sommes à la croisée des chemins et c’est encore possible si le chef de l’Etat le veut », a fait savoir le porte-parole de l’USL.

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