Une vingtaine de djihadistes en provenance du Burkina Faso ont été arrêtés il y a une quinzaine de jours à Lomé par les forces de sécurité togolaises, a rapporté RFI. Ces interpellations font suite à la vaste opération anti-terroriste menée depuis début mars dans l’est du Burkina Faso et qui a des répercussions sur les pays voisins.
La chasse aux terroristes déclenchée en mars dernier par les autorités burkinabè n’est pas sans conséquence pour ses voisins. Plus d’une vingtaine de ses indésirables ont été interpellés à Lomé début avril par les forces de sécurité togolaises. Parmi eux, « se trouvaient des mineurs…Certains étaient armés et en possession d’importantes sommes d’argent », précise RFI dans l’une de ses éditions du vendredi 25 avril 2019.
D’après JeuneAfrique, grâce aux écoutes téléphoniques, le service de renseignement burkinabè avait informé il y a quelques jours les autorités togolaises de ce que des djihadistes ayant quitté chez eux se retrouveraient sur le sol togolais et dans bien d’autres pays voisins. C’est « la première fois qu’ils (les djihadistes, ndlr) sont aussi nombreux » à être interpellé sur le sol togolais, a mentionné une source à Lomé contacté par RFI. « Le danger est à nos portes », confirme un membre du gouvernement togolais qui assure que le pays a déployé les grands moyens pour traquer les terroristes où qu’ils se terrent sur le territoire togolais.
Depuis les attaques sanglantes d’al-Qaïda au Maghreb islamique visant la zone touristique de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire en mars 2016, le Togo est en alerte maximale et a renforcé sa coopération transfrontalière avec ses voisins pour lutter efficacement contre la menace.
