L’attaque qui a eu lieu dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 avril dans une localité située à une dizaine de kilomètres de Kamango est revendiquée par le groupe État islamique. En RDC, c’est pour la première fois que le groupe EI revendique une attaque sur le sol congolais.
Ce jeudi 18 avril, l’organisation Etat islamique (EI) a revendiqué via son agence de presse officielle Amaq, l’attaque de Kamanga. En effet, à travers deux messages successifs rendus publics, le groupe EI fait état d’une attaque de l’armée congolaise par des « combattants de l’État islamique » à Kamango, près de la frontière avec l’Ouganda. Puis, avec plus de précision, il parle d’une « caserne attaquée dans le village de Bovata ». Cette attaque a fait trois tués et cinq autres blessés dans le rang de l’armée congolaise selon l’EI.
Les autorités congolaises et l’organisation des nations unies de leur côté évoquent un bilan de deux morts parmi les militaires et un civil. La localité concernée se trouve dans la zone d’activité des rebelles. Depuis plusieurs années, les autorités congolaises assurent disposer d’une « documentation importante » sur des liens entre cette rébellion d’origine ougandaise et le groupe EI. Cette attaque relance le débat sur les défis sécuritaires du pouvoir Tshisekedi qui promet finir avec les groupes armés sur son territoire.
