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«Notre pays est plein»: Donald Trump demande aux migrants clandestins de rentrer chez eux

Le président américain Donald Trump-bfmtv.com

Lors d’une visite en Californie à la frontière avec le Mexique, le président américain Donald Trump a indiqué que les Etats Unis ne peuvent plus accueillir de migrants et invite ces derniers à retourner chez eux.

Le président américain Donald Trump tient à son mur à la frontière mexicaine, l’une de ses promesses de campagne et ne rate pas une occasion pour en parler. Au cours d’une inspection de clôture rénovée à la frontière mexicaine, le magnat de l’immobilier a déclaré lors d’un briefing sur la sécurité de la frontière que le « pays est plein », ajoutant que le système d’immigration américaine était dépassé par la vague de migrants clandestins. « Il y a effectivement une urgence sur notre frontière sud. C’est une vague colossale et notre système d’immigration est submergé. Nous ne pouvons plus vous prendre. Notre pays est plein », a déclaré Donald Trump exigeant la fermeture immédiate des passages illégaux, principales voies d’accès pour les migrants vers le ‘’pays de l’oncle Sam’’. «Plus d’appréhensions à la frontière sud depuis de nombreuses années. Patrouille frontalière incroyable! Le pays est plein! Le système est en panne depuis de nombreuses années. Les démocrates du Congrès doivent accepter de réparer les échappatoires. On fermera la frontière sud si nécessaire », a poursuivi le successeur de Barack Obama visiblement très remonté.

Le président américain invite par ailleurs les autorités mexicaines à jouer leur partition en renforçant la sécurité à leur frontière. «Le Mexique doit appréhender tous les clandestins et ne pas les laisser faire le long trajet jusqu’aux États-Unis. Sinon, nous n’aurons pas d’autres choix que de fermer la frontière et / ou d’instaurer des tarifs douaniers », a-t-il ajouté.

Toujours confiant que son fameux ‘’mur à la frontière mexicaine’’ serait bâti, l’époux de Melania Trump a indiqué qu’au moins 400 milles (650 kilomètres) de la barrière frontalière seraient érigés au cours des deux prochaines années.

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