Malgré le jeu de ping pong auquel s’adonnent la mouvance et l’opposition depuis quelques semaines plongeant le pays dans une impasse électorale, les députés n’ont pas oublié leurs autres taches connexes. Vendredi 29 mars, les représentants du peuple ont autorisé la ratification d’un accord de prêt de 150 milliards de FCFA.
Malgré tous les reproches qu’on pourra leur faire, on sera au moins unanime sur un fait. Cette 7e législature a battu tous les records de lois votées et d’accord de prêt. Ce vendredi, les élus du peuple ont encore sacrifié à la tradition. En effet, le parlement Béninois a autorisé la ratification d’un accord de prêt de 150 milliards de FCFA de la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Programme Africa growing together fund (Agtf), pour le financement du projet d’aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco –Kérou -Banikoara et celui de l’assainissement de la ville de Cotonou.
Selon le quotidien ‘’la Nation’’, ce projet n’est qu’un pan des grands travaux initiés par le gouvernement dont l’objectif est de faire des infrastructures de transport, un levier important pour soutenir la croissance économique et faciliter le développement des exportations. Pour ce quotidien du service public, ce projet vise la mise en 2×2 des voies des traversées de Djougou et Péhunco, l’aménagement et le bitumage en 1×2 voies de la sortie de Djougou à l’entrée de Péhunco sur un linéaire total de 72,48 km (lot1); la mise en 2×2 de la traversée de Kérou, et l’aménagement et le bitumage de la route Péhunco –Kérou en 1×2 voies sur un linéaire total de 72,94 km (lot2) et l’aménagement et le bitumage en 1×2 voies du tronçon commençant à partir de la sortie de Kérou au PK 183+980 sur un linéaire d’environ 38,56 km.
La réalisation de ce projet viendrait à coup sûr désengorger les autres axes routiers et par la même occasion booster la croissance économique en renforçant les échanges économiques et la sécurité alimentaire. Il urge donc que les autorités en charge de ce projet jouent à leur tour, leur partition pour le plus grand bonheur des populations.