La commission électorale ghanéenne invite la population à se rendre aux urnes le 26 novembre 2019 pour se prononcer sur la modification ou non de leur constitution.
Ne vous méprenez pas. Il ne s’agit pas d’une modification de la constitution pour permettre au président de s’éterniser au pouvoir comme certains dirigeants africains qui en ont l’habitude. Il s’agit ici d’une modification pour permettre l’élection des chefs d’administrations. En effet, la commission électorale du Ghana invite la population à un référendum le 26 novembre 2019. Le but est de modifier la constitution pour permettre l’élection des chefs des administrations métropolitaines, municipales et de district (MMDCE). « Le référendum vise à modifier l’article 55 (3) de la Constitution de 1992 afin de permettre l’élection des chefs des MMDCES, une demande qui a été approuvée par la plupart des partis politiques, ainsi que par des organisations de la société civile », a fait savoir la Commission électorale.
Selon la CE rapportée par africardv, après l’amendement, l’élection des chefs des MMDCE se déroulera en septembre 2021, ajoutant que d’autres textes juridiques seront modifiés afin de garantir que toutes les procédures soient conformes aux lois et règlements du pays. Si le oui l’emporte, la loi fondamentale sera donc modifiée.
Selon la constitution du Ghana rédigée le 28 avril 1992 et entrée en vigueur le 7 janvier 1993, l’article 55 (3), stipule que les partis politiques peuvent désigner et/ou parrainer les candidats au poste de chefs des MMDCE.
La Constitution du Ghana de 1992 a été approuvée lors du référendum tenu le 28 avril 1992 et promulguée par la loi de la Constitution de la IVe République du Ghana de 1992. Elle a été modifiée en dernier lieu en 1996 par la loi de 1996 portant modification de la Constitution de la République du Ghana. La Constitution de 1992 est la cinquième Constitution du Ghana depuis l’indépendance du Royaume-Uni en 1957, après celles de 1957, 1960, 1969 et 1979.
