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Crise Libyenne: l’administration Trump ravale ses vomissures

Le président américain Donald Trump-bfmtv.com

En pleine offensive vers Tripoli, le maréchal Khalifa Haftar reçoit un soutien de taille. Ce vendredi 19 avril, la Maison Blanche a annoncé que Donald Trump s’était entretenu par téléphone lundi avec l’homme fort de l’Est libyen. Un soutien perçu comme un revirement de Washington.

La crise libyenne connait une nouvelle tournure. Dans un communiqué diffusé ce vendredi 19 avril, la Maison Blanche a annoncé qu’un entretien a eu lieu entre Donald Trump et le maréchal Haftar. En effet, Trump a salué le rôle significatif du maréchal dans « la lutte contre le terrorisme et la sécurisation des ressources pétrolières en Libye ». Ce qui constitue un soutien franc de Washington à la LNA, qui pourrait toutefois changer la donne dans la gestion de cette crise.

En face, seul Fayez al-Sarraj est reconnu par l’organisation des nations unies. Lundi, les Etats Unis et la Russie se sont opposés d’ailleurs à une résolution de cessez-le-feu soumise au Conseil de sécurité par la Grande-Bretagne. Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo avait déjà au début de l’offensive, appelé à l’arrêt immédiat de ces opérations militaires. Pour certains, cette annonce de l’administration Trump est un revirement spectaculaire qui serait loin de ramener la paix dans le pays nord africain.

A quel jeu joue Trump?

Depuis son accession au pouvoir en 2017, le président Donald Trump s’est illustré dans plusieurs dossiers sensibles. Chose bizarre, le magnat de l’immobilier devenu chef d’Etat prend des décisions et apporte son soutien indéfectible aux régimes non reconnus par la communauté internationale. Pour preuve, de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreux à celle du maréchal Haftar en Libye passant par le plateau de Golan, Donald Trump a montré toute sa volonté de fouler au pieds les décisions et résolutions issues des grandes organisations internationales. Un comportement qui va aux antipodes des efforts de sécurité et de paix à travers le monde de l’ONU. Cette nouvelle posture des USA intervient alors que le chef de l’USAFRICOM a indiqué que les russes venaient en aide à Haftar dans le but certain de gagner du terrain et de l’influence dans la région. Notons que la reprise de la guerre en Libye, a fait déjà plus de deux cents victimes.

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