Politique

Côte d’Ivoire: l’amnistie de Simone Gbagbo et autres détenus remise en cause

Trois organisations de défense des droits de l’homme, membres de la FIDH, ont déposé un recours contre l’amnistie prise en août 2018, par le Président Alassane Ouattara. Ce recours est déposé devant la Cour suprême pour « excès de pouvoir » exercé par le président de la république.

La loi d’amnistie prise par le président ivoirien Alassane Ouattara pour gracier plusieurs responsables de la crise de 2010-2011, dont Simone Gbagbo vient d’être attaquée par des organisations des droits de l’homme. En effet, les organisations de défense des droits de l’homme, estiment que cette décision du chef de l’Etat était illégale. « On a écrit au président de la République pour lui signifier que le recours gracieux qu’on lui adressait était pour lui signifier que l’ordonnance d’amnistie qu’il avait prise était illégale. Les seules personnes qui se réjouissent, en fait, sont les acteurs politiques. Qu’est-ce qu’il en est des victimes, justement, de ces graves tueries qu’il y a eu en 2010-2011 », a expliqué Willy Neth, vice-président de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme, dans des propos relayés par RFI.

Il est donc clair que les trois organisations qui ont déposé le recours se soucient de la cause des victimes de la crise de 2010-2011. Alors pour Willy Neth, cette amnistie est considérée comme étant « un déni de justice, un refus de rendre la justice » et les personnes qui sont véritablement concernées par ces crimes sont les victimes et ces victimes méritent réparation.

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