Aujourd’hui dans nos sociétés modernes, plusieurs femmes occupent des postes de responsabilité masculines en général mais cet effort est peu récurrent en Afrique. Elles sont très souvent absentes dans les instances de prise de décision. Ainsi, cette infériorité est transmise de génération en génération où les filles sans gène, choisissent des métiers exclusivement dits féminisés par peur d’échouer. Qu’est ce qui explique l’absence des filles dans les secteurs techniques et où en sont-elles par rapport aux filières dites masculines ?
La femme, longtemps dominée et sous-estimée se voit faible en tout et en général. Ceci étant, à cause de ce complexe d’infériorité, il lui est difficile de prendre certaines décisions et surtout de grande. Cela se transmet de génération en génération. Ce qui fait que même les enfants sont limités pour le choix de leur destinée ou filières. « Les femmes sont particulièrement présentes dans le secteur médical. Il y a beaucoup de femmes médecins… Ces métiers scientifiques sont attirants pour elles car il y a une vraie dimension humaine, relationnelle. C’est un aspect qui présente beaucoup d’intérêt pour les femmes« , analyse Yvon Dallaire un auteur et psychologue Canadien.
En effet, pour un manque d’estime de soi et bien d’autres raisons, elles trouvent la facilité à se ruer vers les filières faciles « Franchement, les métiers scientifiques, c’est un truc où je ne mets pas la tête. Parce que pour moi, c’est difficile. Il faut calculer de petits trucs, c’est trop.», a déclaré une jeune étudiante de la France. Ce complexe d’infériorité hérité de la tradition, génère des stéréotypes. Par conséquent, elles sont moins nombreuses à s’engager dans les filières scientifiques. Bien qu’elles aient parfois l’envie d’évoluer malgré tout, elles sont découragées par leur entourage qui se base sur la tradition africaine stipulant que la femme soit soumise et soit gardienne de maison. Néanmoins, remonter l’ascenseur, c’est bien possible. En guise d’exemple, le 20 mars 2019, Karen Uhlenbeck est devenue la première femme lauréate du Prix Nobel de mathématique et la 21eme femme à avoir reçu une prestigieuse récompense scientifique.
Ainsi, ces idées reçues qui réduisent la femme à des métiers donnés doivent être révoquées et l’absence des filles dans les filières scientifiques et masculines doit être conjugué au passé. Car plus les femmes sont épanouies et autonomes, plus le développement de la société connaîtra un essor. Ainsi, il faut sonner le glas des préjugés pour promouvoir la science et les techniques auprès des filles à tous les niveaux d’études.