Après les crashs de la Lion Air et d’Ethiopian Airlines, la crise qui a secoué Boieng n’a pas émoussé les ardeurs du patron de Boeing. En Assemblée générale lundi 29 avril à Chicago aux Etats-Unis, le PDG de Boeing, Dennis Muilenburg a bénéficié de la confiance des actionnaires du constructeur aéronautique.
Les deux crashs successifs qu’a connus Boieng n’ont pas bouleversé la hiérarchie au niveau du constructeur aéronautique. Mis sous pression par les actionnaires, Dennis Muilenburg a répondu aux questions des actionnaires lors de cette première assemblée générale post crash. En effet, le PDG de l’avionneur américain a une nouvelle fois rejeté tout défaut de construction du 737 MAX, malgré deux crashs et 346 morts en cinq mois. Selon lui, les pilotes n’auraient pas « totalement » appliqué les procédures.
Rassurer les voyageurs
Après les catastrophes aériennes de la Lion Air et d’Ethiopian Airlines, le constructeur aéronautique a engagé des démarches avant de relancer son avion. « La modification du stabilisateur de vol en fera l’avion le plus sur du monde », promet le dirigeant. Cette modification du logiciel en cause dans les deux crashs est testée depuis des semaines. Après plus d’un mois d’immobilisation et un milliard de dollars de pertes, Dennis Muilenburg annonce qu’un dernier test devrait avoir lieu cette semaine ou la suivante avec l’agence fédérale de l’aviation (FAA), le régulateur américain également au cœur d’une controverse pour avoir délégué les contrôles de certification à Boeing. Droit dans ces bottes, Muilenburg rassure que le 737 MAX va retrouver les aires dès juillet prochain. Toutefois, il écarte toute idée de démission et veut diriger malgré les tourments du constructeur. « Mon intention est de continuer à diriger sur le front de la sécurité », a-t-il déclaré aux actionnaires.
