Dans une interview accordée mercredi 24 avril 2019 à Frisson Radio, Donklam Abalo, Porte parole de l’USL a indiqué que Sébastien Germain Ajavon a très envie de retrouver la terre de ses aïeux.
La tension sociopolitique qui prévaut en cette veille électorale n’a pas laissé indifférent le président d’honneur du parti Union Social Libéral (USL) Sébastien Germain Ajavon. En exil depuis l’éclatement de l’affaire 18kg de cocaïne, l’homme d’affaire béninois suit avec attention le déroulé des événements qui se sont succédés ces dernières semaines et qui ont conduit le pays dans une impasse électorale. Bien qu’il soit loin des siens, le roi de la volaille très sensible à tout ce qui se passe dans le pays aimerait revenir au bercail et poursuivre la lutte au côté des autres forces de la résistance. C’est ce qu’a confié Donklam Abalo, Porte-parole de l’USL mercredi 24 avril 2019 à Frisson Radio. «Ajavon va très bien. Je crois qu’il est préoccupé par la situation actuelle de son pays. Il est préoccupé par les difficultés des uns et des autres. Il écoute les pleurs, les récriminations des populations et il est plein d’espoir. Il a vraiment envie de retrouver la terre de ses aïeux. C’est très important pour lui parce qu’il n’avait jamais imaginé vivre au-delà du Bénin », a-t-il confié au micro de Frisson Radio.
Abordant la question relative à la crise préélectorale, l’ancien journaliste de SIKKA TV a fait savoir que le climat délétère qui prévaut actuellement est de la faute du chef de l’Etat. Pour lui, l’exécutif est l’unique responsable de cette crise. « Nous, notre volonté est de participer aux élections. Nous avons tout fait pour qu’il en soit ainsi, malheureusement le chef de l’Etat l’a reconnu lui-même. A la première étape du ministère de l’intérieur, il a tenu personnellement à ce que la sélection soit rigoureuse mais équitable. Ça veut tout dire et c’est là, le nœud du problème, puisque si vous ne passez pas l’étape du ministère de l’intérieur, vous ne pouvez pas passer l’étape de la CENA. Donc l’un dans l’autre, on tire la conclusion simplement que tout est de la faute de l’exécutif ». a-t-il dit.