Le président de l’Assemblée Nationale Me Adrien Houngbédji s’est prononcé ce vendredi 12 avril, lors de l’ouverture de la première session ordinaire de 2019 sur la situation sociopolitique qui prévaut à quelques jours des législatives. L’élu du peuple pense qu’il est toujours possible qu’il y ait des élections inclusives.
Me Adrien Houngbédji refuse de se résigner. Alors que la campagne pour les prochaines joutes électorales a démarré ce vendredi, le président de l’Assemblée nationale croit toujours que les législatives prochaines seront inclusives. Lors de l’ouverture de la première session ordinaire de 2019 ; le leader des Tchoco-Tchocos a fait savoir que la date des élections peut être prolongée pour permettre des élections inclusives, car ce que veut le peuple, c’est avant tout, la préservation des acquis démocratiques chèrement conquis. « Le peuple béni nous exige de nous (acteurs politiques), que nous préservions la vitalité de sa démocratie et que nous protégions les droits et les libertés chèrement conquises », fait-il savoir ajoutant que « notre peuple veut que les élections soient inclusives, c’est-à-dire, à tous les partis qui désirent y participer et qu’elles soient libres et transparentes ».
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Aussi le numéro 2 béninois entend jouer sa partition, celle « d’accompagner notre institution (le parlement) vers la réalisation de cette noble ambition de notre peuple ». Allant dans le sens de la rencontre des institutions avec le chef de l’Etat, Me Adrien Houngbédji a fait savoir en tant que président de la deuxième institution de l’Etat, qu’il est de son devoir de se démarquer de tous les calculs politiques politiciens. « S’il est de mon devoir (Houngbédji) de contribuer à l’organisation des élections législatives dans le respect des lois, il est aussi de mon devoir (Houngbédji) de me placer au dessus de calcul ou posture politique envers et contre toutes les rigidités politiciennes », explique-t-il.
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Pour le président du PRD, son « seul et unique agenda est d’assurer les fonctions républicaines que lui confèrent la constitution et les lois de contribuer à préserver l’aura et la qualité de notre démocratie et de préserver la paix ». C’est pourquoi, il croit toujours au miracle et invite la classe politique à ne pas rompre le dialogue. Il espère que ses collègues feront ce qu’il faut pour que la paix règne et que les élections soient inclusives.
