Les béninois étaient dimanche 28 avril 2019 aux urnes pour élire leur représentant devant siéger à l’Assemblée nationale pour le compte de la 8è législature. Si le scrutin s’est plus ou moins bien déroulé, c’est un échec pour le président Patrice Talon selon l’USL, qui qualifie ces élections de « simulacre d’élection ». C’est à travers une déclaration publiée sur sa page Facebook.
Le peuple béninois a été aux urnes dimanche 28 avril 2019 pour élire ses 83 députés à l’Assemblée nationale huitième législature. Un scrutin qualifié de « simulacre d’élection » par l’union Sociale Libérale (USL). En effet, pour le bureau politique de l’USL, l’appel de l’opposition béninoise exhortant le peuple à boycotter les élections législatives du 28 avril a été suivi dans sa large majorité. Selon le délégué général de l’USL, Joël Ajavon, le scrutin a connu « un taux d’abstention jamais éprouvé dans notre pays ». Selon ses dires, c’est une sanction infligée à ceux qui « voulaient assassiner notre démocratie ». « Vous avez démontré au Président Patrice Talon et à ses faucons ainsi qu’à tous ces compatriotes qui ont accepté d’attribuer leurs noms sur les listes présentées pour liquider nos libertés, qu’il n’a pas votre soutien », a-t-il déclaré.
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Aussi, dira-t-il, l’USL « n’acceptera jamais des parlementaires nommés par l’exécutif ». C’est pourquoi, il invite les forces politiques de l’opposition et toutes les forces vives de la nation à continuer la résistance par tous les moyens légaux afin de faire respecter la démocratie et l’Etat de droit. « En tout état de cause, nous n’accepterons jamais des députés nommés par l’Exécutif. Forts de votre résistance pacifique et citoyenne, nous rejetons ce simulacre d’élections. Chacun a le droit et le devoir d’utiliser tous les moyens légaux pour continuer de résister et faire respecter l’Etat de droit », a-t-il conclu.