A travers une déclaration de presse en date du jeudi 25 avril 2019, le parti Union Sociale Libérale (USL) invite ses militants et sympathisants à ne pas cautionner « toute compromission contre la constitution du 11 décembre 1990 ». Le parti de l’homme d’affaires Sébastien Ajavon continue de marteler qu’il n’y aura pas d’élection sans l’opposition.
Alors que tout est presque consommé, l’USL continue de croire au miracle. Dans une déclaration de presse lue par le délégué général du parti Joël Ajavon, cette formation politique martèle toujours qu’il ne saurait avoir d’élection sans l’opposition. En effet, dans sa déclaration, Joel Ajavon a expliqué pourquoi sa formation politique à été exclue de ces consultations électorales alors que l’USL était en règle vis-à-vis des pièces demandée par l’administration. « Nous avons donné les preuves irréfutables de notre entière disposition à participer aux élections législatives de 2019 en nous mettant en conformité avec la nouvelle charte d’une part, en rassemblant toutes les pièces requises pour les 166 candidats, y compris tous les quitus fiscaux d’autre part, et enfin en payant au trésor public la caution aberrante et d’exclusion d’un montant de 249 millions », a-t-il expliqué. A l’en croire, le nœud du problème réside au niveau du ministère de l’intérieur. Pour lui, rien ne justifie la non-délivrance du certificat de conformité au parti Usl.
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C’est pourquoi dira le délégué général du parti, « l’USL ne saura donner sa caution morale ni politique à ce qu’elle considère comme étant un coup d’Etat constitutionnel ». Pour Joël Ajavon, il ne saurait avoir d’élection sans l’opposition. Aussi invite-t-il « toutes les institutions du Bénin, tous les corps d’Etat et chaque citoyen à faire respecter la constitution du 11 décembre 1990 ». L’USL exhorte par ailleurs ses militants et toutes les forces vives de la nation à boycotter ces élections en restant chacun chez lui. « Nous vous exhortons tous à refuser la forfaiture en restant chez vous et en ne participant pas à cette mascarade », a dit Joël Ajavon.
