Sur le plateau de l’émission « Ma part de vérité » de Golfe TV du dimanche 3 mars 2019, le Directeur général de la Police Républicaine Nazaire Hounnonkpè s’est dit très satisfait des réformes sécuritaires sous Patrice Talon.
Dans le souci de garantir la sécurité pour tous, le gouvernement béninois a entrepris de profondes réformes au niveau des forces armées. C’est ainsi qu’a vu le jour, la Police Républicaine, née de la fusion de la police nationale et de la gendarmerie. Trois ans après, le bilan à mi-parcours augure d’un lendemain meilleur. C’est en tout cas, l’avis du Directeur général de la Police Républicaine Nazaire Hounnonkpè.
En effet, invité sur l’émission « Ma part de vérité » de Golfe TV, hier dimanche 3 mars, le DGPR a expliqué le bien fondé des réformes initiées par le chantre du Nouveau Départ. Pour lui, la création de la Police Républicaine est un signal fort donné par le gouvernement pour assurer la sécurité des béninois. A l’en croire, l’insécurité est de moins en moins fréquente sur le territoire et les projets sont en cours pour le bannir totalement. « La Police Républicaine est dans la phase de réalisation d’un vaste programme qui permettra de doter chacun des arrondissements de notre pays d’une base de sécurité. Là-dessus, 150 arrondissements ont déjà été pris en compte et les autres arrondissements seront pris en compte avant la fin du quinquennat », a-t-il expliqué. Bien qu’il reconnaisse que tout n’est pas rose, le Général a tenu à saluer l’esprit de sacrifice et de détermination dont ont fait preuve les agents de la police sur le terrain.
Abordant la question du reclassement de la carrière des agents de la police républicaine, le DGPR a rappelé que les statuts ont défini les conditions d’accès aux différents corps. Le DGPR invite ses troupes à cultiver la quête de la satisfaction morale. « Nous avons toiletté les curricula de formation de manière à ce que les policiers soient bien formés, qu’ils cultivent le plus possible les valeurs. L’argent ne doit pas être la première source de motivation dans la décision d’embrasser une carrière. Il faut pour cela, plutôt la quête de la satisfaction morale par rapport au service bien rendu », a-t-il laissé entendre.
L’invité de Ma part de vérité a également évoqué l’incident de Kilibo et de Tchaourou qui a fait un mort et plusieurs blessés. « Il est important de signaler que dans le cas des troubles survenus à Tchaourou et à Kilibo, les fonctionnaires de la Police Républicaine ont fait preuve de beaucoup de retenu pour n’utiliser que la force minimale nécessaire en dépit des traitements inhumains dont ils ont fait l’objet de la part des populations qui étaient dans une disposition de créer un incident sans précédent dans notre pays », a-t-il déploré mettant en garde les fauteurs de troubles et leurs commanditaires surtout en cette période électorale. « La police républicaine dispose déjà des vidéos qui retracent les faits et elle se réserve donc le droit de poursuivre aussi bien les auteurs, les commanditaires que les complices de ces actes qui ont consisté à tirer à bout portant sur des forces de sécurité qui étaient dans l’exercice de leur mission républicaine. Ceci n’est pas une affaire d’individu à individu. Il s’agit plutôt d’une affaire d’institution. Les concernés devront en son temps répondre de leurs actes », a-t-il martelé.