Pour limiter la recrudescence des maladies sexuellement transmissibles (MST), le ministère thaïlandais a interdit aux jeunes, l’utilisation des préservatifs trop grands pour leurs organes génitaux dont les conséquences sont dramatiques en matière de santé publique.
Chaque pays a ses réalités. Alors qu’en Ouganda, on se plaint de préservatifs trop petit, en Thaïlande par contre, l’utilisation est en encouragée, pour les adolescents. En fait, les jeunes, pour impressionner leurs copines quant au volume de leur pénis ou tout simplement pour éviter que leurs amis se moquent d’eux en disant qu’ils « en ont une trop petite », achètent des préservatifs trop grands pour eux qui annulent complètement le but visé, car les capotes glissent et s’avèrent inefficaces dans leur rôle de protection lors des rapports sexuels…
Malheureusement pour eux, cette tendance n’est pas sans conséquence sur la santé de ses futurs bras valides thaïlandais. Selon Somchaichote Piyawatchwela, porte-parole du ministère thaïlandais de la santé, dont les propos ont été rapportés par l’UPI, « de plus en plus d’adolescents étaient infectés par des maladies sexuellement transmissibles » sans compter les nombreux cas de grossesses précoces.
Selon le Bureau thaïlandais d’épidémiologie, le taux d’infection de MST chez les ados est passé de 7,53 pour 100.000 en 2005, à 34,5 pour 100.000 en 2015.
Face à cette statistique affolante, le gouvernement de la Thaïlande a convié expressément les jeunes a acheté des préservatifs plus petits et adaptés à la taille de leur s*xe. Le gouvernement compte distribuer également 43 millions de capotes gratuitement.