Alors que le procès tendait vers sa fin, le procureur Gilbert Togbonon a déclaré que les poursuites continuent et a ciblé certains membres du gouvernement de l’ancien président Boni Yayi. Ce que dénoncent les responsables des FCBE qui voient en ces manœuvres, un acharnement contre l’ancien président.
Dans sa réquisition complémentaire du mercredi 6 Février 2019, le procureur spécial de la CRIET avait estimé que les responsables au sommet de l’Etat ont induit les déposants en erreur et avait promis de nouvelles poursuites contre certains membres du régime défunt. Il n’en faut pas plus, pour que les responsables des FCBE montent au créneau pour dénoncer ce qu’ils appellent un acharnement contre l’ancien président Boni Yayi. Selon eux, ces manœuvres visent à « salir l’honorabilité du président Yayi Boni ».
Pour Nourénou Acthadé, porte-parole des FCBE, Yayi Boni est blanc comme neige dans ce dossier Icc-Services. « quand je prends des personnalités comme l’Ajt (Agent judiciaire du trésor, NDLR) nommé même par la rupture qui vient dire que le président de la république n’a rien à voir dans le dossier et que le procureur, lui qui est censé dire le droit, lui qui est censé protéger tout le monde, qu’il vienne cité le nom de Yayi Boni, je crois qu’il y a matière de réflexion », a déclaré l’honorable ajoutant que le leader charismatique des FCBE, se défendra par tous les moyens légaux, en cas d’injustice. « Le président Yayi Boni ne se reproche rien et nous n’avons peur absolument de rien. La justice ce n’est pas pour quelqu’un, les hommes passent mais la justice reste », a-t-il estimé.
