Au cours du traditionnel discours sur l’état de l’union, le Mardi 04 février 2019, le président américain Donald Trump a annoncé vouloir éradiquer l’épidémie du Sida aux Etats Unis, avant 2030.
Devant le congrès américain pour son discours sur l’état de l’union, Donald Trump a fait une annonce pour le moins inédite. Le président américain s’est dit déterminé à éradiquer l’épidémie du Sida aux Etats Unis en l’espace de dix ans. Le pays connait depuis peu, une progression du nombre de cas de personnes contaminées par le VIH. Près de 38 000 cas recensé par an. « Mon budget demandera aux démocrates et aux républicains de dégager les moyens nécessaires pour éliminer l’épidémie de VIH aux Etats-Unis d’ici 10 ans. Ensemble, nous vaincrons le sida en Amérique et au-delà », a déclaré le président républicain devant le Congrès.
D’après 20minutes, cette annonce rappelle la proposition lancée au même endroit en 2003 par George W. Bush, du programme Pepfar contre le Sida dans le monde, considéré comme l’un des plus grands succès de la lutte contre l’épidémie. Le secrétaire à la Santé, Alex Azar, a ensuite donné plus de précision au souhait du № 1 américain. Pour lui, « l’objectif est de réduire le nombre de contaminations par le VIH aux Etats-Unis, aujourd’hui de 38.000 par an, de 75 % en cinq ans, et 90 % en dix ans ».
Cette volonté qui peut être réalisée grâce au concours matériels et financiers de tous les acteurs concernés, est unanimement saluée par les associations et les experts. «Contrôler le VIH en une décennie est une tâche titanesque, mais nous applaudissons la volonté affichée », a dit à l’AFP, Michael Weinstein, président de l’organisation anti-sida AIDS Healthcare Foundation. Pour sa part, le directeur de l’AIDS Institute, Michael Ruppal a fait savoir que si cette initiative du président se concrétisait, ce serait l’un des plus grands exploits de l’humanité. « Cette initiative, si elle est mise en place et financée, pourrait s’inscrire dans l’histoire comme l’une des plus grandes réussites de sa présidence », a réagi le directeur de l’AIDS Institute, Michael Ruppal.
Vivement donc, la fin de cette pandémie qui n’a fait que trop duré.