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Côte d’Ivoire: Ouattara vs Soro, la grande bataille pour la présidentielle?

Afrik.com Alassane Ouattara et Guillaume Soro

A couteau tiré avec Guillaume Soro, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara continue de faire pression sur le président de l’Assemblée nationale, pour que ce dernier démissionne le plus rapidement possible de son poste.

Entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro, le divorce est plus que consommé. Les deux frères ivoiriens, autrefois alliés, sont désormais à couteau tiré. Et pour cause, les ambitions présidentielles de l’un et l’autre. Au lendemain du Congrès du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP unifié), le chef de l’Etat ivoirien avait affirmé devant la presse, que:  « Guillaume Soro devait démissionner ce mois de février » de son poste de président de l’assemblée. Mais, ce dernier, qui avait déjà donné les pleins pouvoirs à son vice-président pour le remplacer jusqu’au 20 février, parce qu’il voyageait, envisagerait de quitter son poste au mois de mars ou fin avril.

Selon les informations de La Lettre du Continent, relayé par 2cminfo,  Alassane Ouattara a téléphoné à son ancien protégé le 5 février, afin que ce dernier puisse convoquer dans les 48 heures, une Session extraordinaire de l’Assemblée Nationale. L’objectif est d’amener l’ex Premier ministre à donner sa démission devant les parlementaires, conformément à la constitution. Mais, pour ce site d’information, la manœuvre de l’homme fort du pays a peut de chance d’aboutir.

Selon une note d’information émanant de l’Hémicycle et datée du 05 février 2019, Guillaume Soro a convoqué les parlementaires à une session extraordinaire, le vendredi 08 février à 11 heures au Palais de l’Assemblée Nationale.

La question qu’on peut se poser, c’est de savoir si Guillaume Soro va enfin céder aux vœux du chef de l’Etat qui accentue de plus en plus, la pression sur son ancien allié. Alassane Ouattara avait dépêché chez le locataire de l’Assemblée Nationale, son frère, Téné Birahima Ouattara ministre des Affaires présidentielles, et Gilbert Kafana, ministre chargé des Relations avec les institutions. Ce qui est sûr, cette rivalité naissante entre les deux hommes est partie pour durer longtemps, au moins jusqu’au soir de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 2020. Les prochains jours, nous édifierons beaucoup plus sur cette grande bataille de la course à la présidentielle.

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