Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont finalement décidé à l’unanimité du sort de Gbagbo. Il a été libéré ce vendredi 1 février 2019 avec son compagnon d’infortune Blé Goudé, sous conditions et avec obligation à eux fait de résider dans un pays signataire du traité de Rome.
« La chambre d’appel a décidé à l’unanimité l’ajout d’un ensemble de conditions qui assortissent la mise en liberté », telle est la déclaration du juge de la Cour Pénale Internationale Chile Eboe-Osujidont face à Gbagbo et Charles Blé Goudé qui sont astreints à s’installer dans un Etat membre de la CPI. Salon afrikmag, la CPI veut que le pays d’accueil respecte les conditions fixées par la chambre d’appel dans le cadre de la libération.
En effet, selon les dires de Fadi el Abdallah, le porte-parole de la CPI, ces conditions sont définies pour protéger l’intégrité du processus judiciaire. Il faudra alors identifier un Etat prêt à respecter les conditions préétablis par les juges.
Il est donc peu probable que Gbagbo retourne tôt sur sa Côte d’ivoire natale comme le souhaiterais nombre de ses sympathisants. Selon Afrikmag« Il n’est donc pas clair si le politicien, qui a été acquitté par le tribunal des crimes de guerre, peut rentrer chez lui après avoir passé sept ans prison »