Une jeune malienne de 36 ans, a par son histoire, vécu l’enfer dans sa vie. Elle s’est confiée: ses déboires et désarrois à afrikmag.
Cette malienne de 36 ans, a vécu toute son enfance en Côte d’Ivoire, avec sa famille à tradition musulmane où elle a été élevée avec ses frères et sœurs. Son histoire amère a commencé par une brouille avec ses parents à cause d’une relation amoureuse qu’elle entretenait et qui n’était pas du goût des parents. Elle était tombée enceinte d’un de ses petits copains à qui elle n’était pas encore mariée ; ce qui est strictement interdit dans leur religion et sévèrement punis.
Ainsi, le copain en question, lui a conseillé l’avortement, de même que ses parents. Ce qu’elle n’a pas fait, parce qu’elle a préféré supporter la colère des parents, plutôt que d’ôter la vie à une créature de surcroît innocente. Mais, elle n’a pas échappé à la sanction, elle a été délaissée par son copain et ses parents. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, avec tous ces déboires, elle a aussi perdu le fruit de ses entrailles: « Quand j’en ai informé mes parents après plusieurs semaines de réflexion, ils sont tombés des nues. Ça a été un scandale. Mon père est entré dans une grande colère et a failli me renier. Il vivait cela comme un déshonneur, car l’islam interdit les relations amoureuses en dehors du mariage. A cause de cela, mes parents ne me parlaient presque plus. Je me suis retrouvée seule à m’occuper de ma fille. Malheureusement, celle-ci est décédée 2 mois, après sa naissance.»
Elle était vraiment gagnée par la dépression, mais s’est remise, grâce à sa foi et à son attachement à Dieu. Au fil du temps, elle a réussi à s’engager à nouveau dans une autre relation. Néanmoins, très attachée à sa religion, elle ne fait que rencontrer les hommes qui ne sont guère de la même obédience. Ses parents s’y sont toujours opposés, bien que Cédric, son nouveau homme soit un français travaillant au sein d’un organisme international « .Il était disposé à faire toutes les formalités pour que nous puissions nous marier et vivre ensemble. Mais, il y avait un problème ! Mes parents m’avaient prévenue qu’ils n’accepteraient jamais un non musulman dans la famille. J’ai pensé à convaincre Cédric pour qu’il se convertisse . Il me disait toujours qu’il respecte ma religion, mais ne pouvait pas se convertir. Il m’a fait comprendre que ce n’était pas le plus important dans une relation amoureuse. Dans ces conditions, je ne savais pas comment le présenter à mes parents. On discutait toujours de ça. Après de longs mois d’hésitation, j’ai fini par mettre mes parents devant les faits. Son papa affirme : «je préfère voir ma fille avec un pauvre qu’avec un non musulman qui lui donnera des millions».
8 ans après, elle n’a pas pu consolider cette nouvelle relation. Cherchant toutes les issues, elle a fini par suivre les conseils d’une amie à elle. Face à ce qui nous arrivait, j’ai décidé de prendre l’affaire sous un autre angle, en allant consulter des tradipraticiens. C’est une vendeuse de médicaments traditionnels dont m’avait parlé une amie qui m’a expliqué le problème que j’avais. D’après cette femme, quelqu’un avait «attaché» mystiquement mon utérus !Cela, afin que je n’arrive pas à enfanter. La tradipraticienne a tout suivi avec elle, jusqu’à ce qu’elle a finalement accouché. Elle lui a aussi révélé que, si son ennemi persistait, il finira par mourir.